A propos du secrétariat fédéral du 7 avril
Bernard Pabot est un paresseux sans imagination : il fonctionne depuis 15 ans sur le même modèle, répétant sempiternellement la même farce.
De l’élimination de son prédécesseur, Michel Charpentier en 1991, à celle, déjà programmée, de son successeur, Christian Lage, il procède toujours à l’identique. Il crée une querelle à partir d’une vétille, il l’impute à celui* qu’il a choisi d’éliminer, il recourt aux grands moyens « démocratiques » : consultation truquée des adhérents, instance opportunément réunie mais réduite à quelques sbires, vote quasi unanime pour approuver le Diktat pabotesque mais dont les voix sont celles des mêmes sbires, questions-réponses émanant de lui seul, et, pour mettre du pathos dans la grande parade « démocratique », exhibition d’un nom haussé au rang de caution morale** de la parodie qu’il se joue à lui-même et qu’il fait passer pour du théâtre shakespearien aux yeux des badauds consentants.
L’histoire est pleine de « badauds » de cette espèce, témoins d’ignominies et qui feignent de ne rien voir ou détournent la tête. Inexorablement vient le jour où ces badauds coupables de couardise doivent rendre des comptes.
Ainsi nos « badauds » consentants en auront-ils à rendre lors des élections de 2005 et devant les électeurs, c’est-à-dire devant les personnels, devant les PLP dont ils se désintéressent autant que Pabot s’en fout.
15 ans de mandature
pour faire passer les effectifs du SNETAA de 18 000 au niveau de ceux du
début des années 60 ;
15 ans de mandature
pour passer de 60 % des suffrages à bientôt moins d’un tiers ;
15 ans de mandature
pour ruiner les espoirs des PLP et l’avenir de l’Enseignement Professionnel
Public mis désormais hors jeu par
l’apprentissage.
Pabot est un grand homme et le SNETAA un grand syndicat !
Les « badauds » consentants gèrent les mutations et les promotions : les promotions se font au mérite et les mutations sont truquées par les recteurs. Où sont donc défendus les intérêts matériels et moraux des adhérents et des personnels ?
Sûrement pas au SNETAA où depuis 15 ans se perpètre la casse syndicale que le culte de la personnalité transforme en avancée sociale !
Réveillez-vous les badauds !
Un autre
syndicalisme est possible : libre et libérateur, indépendant et
émancipateur, laïque et progressiste, fidèle, pas en paroles mais en actes sur
le terrain avec les personnels, à la Charte d’Amiens !
C’est celui du SNCA, bâti sur les principes d’AUTREMENT et sur les valeurs d’EIL.
Pas l’AUTREMENT transformé en martinet du Père Fouettard, pas l’EIL pot de ripolin pour métamorphoser le SNETAA en syndicat attrape tout :
Non !
l’AUTREMENT et l’EIL de la
conviction, de la générosité
et de l’honneur des militants.
En prétendant mettre la main sur le SNCA par un tour de magie démagogique, Bernard Pabot veut récupérer trois malheureuses décharges qu’il utilisera pour corrompre quelques PLP en rupture de vocation pédagogique !
Trois malheureuses décharges (ce qui représentent tout de même pour l’Education Nationale une dépense annuelle tournant autour de 600 000 francs) destinées dans les mains de Bernard Pabot non à travailler pour les adhérents mais à pérenniser sa rente de situation de chef charismatique ayant bien droit à ses menus plaisirs parisiens !
Eh bien, le SNCA ne deviendra pas la chose de Pabot qui salit tout ce qu’il touche.
Le SNCA a
des amis, fidèles, purs et dévoués : d’abord ses adhérents, et des
militants d’autres corps, et des élus qui ne trahissent pas les mandats remis
entre leurs mains par les personnels eux-mêmes !
Allons les badauds ! Cessez de vous esbaudir des hauts mé-faits du Grand Chef ! Regardez autour de vous au lieu de fixer les yeux sur le pitre ! A trop applaudir le traître vous serez comptés au nombre des Judas.
Vous êtes des syndicalistes ? Alors montrez-le !
*
Ce peut être un individu, secrétaire départemental, académique, national,
secrétaire général adjoint, secrétaire général (il en a au moins deux à son
actif : Michel Charpentier et Françoise Roche, et il y en aura d’autres …) ; mais ce
peut-être un syndicat, une fédération, la FEN, la FSU, EIL : Pabot tire sur tout ce qui pourrait lui faire de l’ombre et
il tire aussi pour montrer quel homme il est !
**
Pour trahir le SNCA il a choisi une PLP, devenue documentaliste, devenue certifiée
parce que le SNETAA n’a pas su ou voulu se battre pour avoir des PLP-documentaliste : une preuve supplémentaire de l’In-efficacité du SNETAA sous emprise pabotesque
mais aussi de sa capacité de nuisance puisque son inefficacité lui permet de
mettre le ver dans le fruit des autres !