Françoise Roche
Secrétaire
générale
Portrait
Ou Bernard PABOT est fidèle à lui-même (et ce serait bien là
l’unique manifestation de sa fidélité), ou il est doté d’une imagination peu
fertile qui le conduit à recourir, pour faire aboutir ses combines, à des
manœuvres identiques.
Ainsi, dans un mèl, destiné à faire connaître la lettre
pleine de tact et d’élégance qu’il a adressée à l’ex-co
pour l’inciter à prendre sa retraite en considération de son grand âge, il fait
un commentaire de la réponse que cette vieille dame a faite à cette lettre.
Ce commentaire, fort bref, est un parfait résumé de la
procédure intellectuelle du Grand Instigateur :
La bonne foi du GI est immanquablement à l’œuvre quand il
s’agit de faire respecter les règles du jeu : il les modifie en cours de
partie pour être certain d’être le glorieux et perpétuel vainqueur de ses
manigances. Par exemple, il était de la plus parfaite bonne foi en affirmant que Direction e.i.L.
appelait à la grève le 5 février (un samedi, où la plupart des bahuts est
fermée...) et non le 1er. Il changeait les règles du jeu en
prétendant que Direction e.i.L. faisait état des 35
heures alors qu’elle ne se souciait que du projet FILLON. Mais puisque le GI
avait raison sur le premier point, il avait dogmatiquement et infailliblement
raison sur l’autre. Prétendre le contraire est manifestement HS !
CQFD
Le nombre d’adversaires qu’il a eu à combattre dans son
propre camp et qui étaient atteints de faiblesses psychologiques, voire
mentales, est considérable. Celui-ci a une psyché fragile, celle-là est
hystérique, cet autre délire et la suivante fantasme. Ils et elles baissent
rapidement, et même à vue d’œil… Ainsi la fringante vieille dame qui du jour (4
février) au lendemain est devenue quasiment hors d’âge (cela s’appelle prendre
de la bouteille)… On peut s’étonner que l’évidente et profonde perspicacité du
GI soit si souvent prise en défaut : comment, pendant plus de douze années,
n’a-t-il su s’entourer que de faibles d’esprit et de psychopathes en
puissance ? Vraisemblablement, cette erreur renouvelée est-elle due à son
incroyable et impayable altruisme !
CQFD
Dorian Gray, personnage romanesque d’Oscar Wilde (un psychopathe,
lui aussi), n’avait certainement pas le « look » du GI mais ses
agissements en avaient la même noirceur. Dans son jeune âge, dans toute la
fleur de sa juvénile beauté, dans l’éclat sans tache de sa prime innocence, il
avait fait faire de lui un admirable et merveilleux portrait qui au fil du
temps devait se flétrir sous les coups de l’âge et des mauvaises actions de Dorian. Celui-ci, aux yeux du monde et de ses admirateurs,
resterait toujours aussi jeune, aussi beau, aussi innocent. Le portrait se
modifia peu à peu au point de mériter d’être relégué au fond du grenier où il
devint de plus en plus moche, affreux, horrible, effrayant,
apocalyptique ! Dorian mourût. Le tableau
retrouva soudain toute la fraîcheur du premier jour mais le cadavre,
méconnaissable, portait, et lui seul, les stigmates du temps et de la
corruption. Peut-on considérer cela comme une sorte d’auto-diffamation
posthume ?
Suis-je hors sujet ?
CQFD (futur)
Paris, le 22 février 2005
Françoise Roche, SG.
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