« Qui est bête, qui est sot ? C’est … »
Comptine limousine
Où l’on reparle des morts …
QD fut longtemps considéré comme le successeur putatif de Dyscalos à la tête du ****AA, la puissante organisation syndicale des PLP. Mais à peine fut-il statutairement désigné comme tel, qu’in petto son éviction fut décidée. Elle survint d’ailleurs moins d’un an après son accession à la fonction de Secrétaire Général Adjoint.
Pourquoi QD fut-il voué à la Roche Tarpéienne, si proche du Capitole dont il n’avait pourtant qu’effleuré le sommet ?
Sa jeunesse portait-elle ombrage à la bedaine de Dyscalos qui, toujours aux commandes, devenait par la promotion officielle de son cadet le has been dont on murmurait officieusement, et depuis longtemps, qu’il l’était déjà ?
Son intelligence menaçait-elle le bagout de Dyscalos d’être démasqué pour ce qu’il était, une rhétorique creuse et ronflante destinée à ébahir l’auditeur submergé par des mots pompeux mais de sens incertain ?
Ses convictions authentiquement syndicales mettaient-elles en danger les intérêts de Dyscalos entièrement tournés vers la satisfaction des petits besoins de sa vie privée ?
Toujours est-il, qu’après avoir bien englué QD dans le système bien rodé du «je te tiens, tu me tiens par la barbichette », système dont il n’était d’ailleurs qu’à moitié dupe, Dyscalos et ses séides firent rouler sa jeune tête bien faite dans la sciure da leurs ragots, de leur médisance et de leur malfaisance.
QD exit …
Le rideau se leva alors sur Bêtisot qui, dans la même sciure malpropre, fit rouler d’autres caboches de différents calibres, histoire de montrer qu’il savait comment faire pour être le chef, sinon la tête pensante, du puissant ****AA que Dyscalos, tout à fait has been maintenant, lui refilait.
Aux termes de quelles nouvelles magouilles et secrètes combines du fameux « Je te tiens, » se fit la passation de pouvoir ?
Cela fera l’objet d’épisodes à venir d’une Brillante carrière, car, pour être brillante, elle n’en est pas moins longue … Que le lecteur se rassure donc : ce ne sont pas quelques délais dans la parution de certains épisodes de la vie passionnante de Dyscalos, Bêtisot, Rantanplan et les autres qui remettent en cause l’ampleur du feuilleton !
Donc QD dut refaire sa vie.
Il avait la vocation professorale chevillée au corps ; il retrouva ses élèves avec plaisir et avec succès. Il était syndicaliste dans l’âme ; il se remit à l’abc du militantisme : l’engagement sur le terrain.
Très intelligent et très expérimenté, il étudia minutieusement et longuement l’état du syndicalisme en général et du syndicalisme enseignant en particulier : il les trouva en état de décomposition avancée.
QD, nonobstant qu’il cultive avec soin l’approche pessimiste de ce qui l’entoure et de ce qu’il côtoie, en conclut qu’il ne fallait cependant pas jeter le manche après la cognée. C’est pourquoi, après dix-huit mois d’enquêtes, d’analyses, de discussions engagées avec des responsables de diverses organisations syndicales, il décida de se présenter aux élections professionnelles de décembre 2005 pour défendre les intérêts matériels et moraux des PLP et ceux de l’Enseignement Professionnel, dans la fidélité aux principes et aux valeurs d’AUTREMENT et d’e.i.L.
Etant l’UN et Seul Autrement de la campagne pour la CAPN et la CAPA de Paris des PLP, il pensait bien que son retour à la candidature aux responsabilités syndicales et professionnelles, surtout après son long silence, produirait quelque agitation, celle qu’engendre un coup de pied dans une termitière, par exemple. Or, les réactions outragées et outrancières des amis de Bêtisot, réfugiés dans un bunker de la puissante FSU, montrent que cette réapparition a provoqué un séisme de force 7 sur l’échelle de Richter des termites !
Bêtisot, encouragé par Dyscalos qu’il encense sans modération (encore que ce dernier, tout en se rengorgeant, le trouve bête comme ses pieds), a en effet rompu avec les mandats historiques du ****AA, tous ancrés sur la spécificité de l’Enseignement Professionnel et du métier des PLP. Il a transformé, subrepticement mais réellement, son syndicat en syndicat généraliste, attrape tout, donc n’attrape rien. Tout bête qu’il soit, il pensait que ce reniement historique ne susciterait pas de réactions virulentes de la part du seul syndicat de PLP encore spécifique, le SNUEP, tapi à la FSU. Il avait bien raison : le SNUEP n’a pas réagi devant le virage à 180 ° du ****AA.
Mais, maintenant que QD fait son come back, ces Messieurs PLP de la FSU vont devoir sortir du bois, aller au combat, abandonner pour un temps le confort de leurs mangeoires et de leurs abreuvoirs bien garnis et, surtout, les moelleux tabourets de duchesse sur lesquels ils étalent leurs larges fesses à l’instar des secrétaires académiques du ****AA ! Et il leur va falloir vitupérer contre leurs bons amis renégats du même ****AA !
Voilà ce qui suscite leur ire, combien médiocre dans ses motifs et si peu légitime à l’aune du syndicalisme de combat, contre le revenant QD !
L’UN et Seul Autrement de la campagne électorale a au moins marqué ce premier point !
Halloween a du bon finalement …
Arsa.