Françoise Roche
Secrétaire Générale
Au
secrétaire général du SNETAA
Aux
secrétaires académiques et départementaux du SNETAA
Aux
responsables et correspondants des Syndicats e.i.L.
Fédérés Unitaires
Au
bureau fédéral
Le secrétaire général d’EIL,
qui s’est installé seul à la tête du secrétariat fédéral à la suite du putsch
syndical du 4 février 2005, se permet de donner des ordres au nom du SNCA e.i.L.
Il ne
dispose d’aucun mandat du SNCA e.i.L. pour le faire.
Se donner des structures locales est un des objectifs
du SNCA e.i.L.
Hélas, nous savons
d’expérience que confier ce soin à la direction nationale du SNETAA expose, ipso
facto, une telle entreprise au fiasco
irrémédiable : Bernard Pabot, syndicaliste de cabinet
et putschiste, est habitué au moins à ce type de fiasco
(non développement d’AUTREMENT POUR LA FSU, sabordage,
par le biais d’une taupe lambertiste et l’aval de la direction du SNES, d’AUTREMENT POUR LE SNES, incapacité délibérée à aider à
construire des listes académiques et nationales pour les élections des agents,
des TOS, des certifiés, des agrégés, des CPE, …).
En fait, les initiatives de la Direction du SNETAA sous
tutelle directe ou indirecte de Bernard Pabot,
en matière de syndicalisation et d’élections sont mortifères pour les Syndicats
e.i.L.Fédérés Unitaires comme elles l’ont été pour
les structures d’AUTREMENT.
Son syndicat d’origine, le SNETAA, est un bel et
triste exemple de la force de nuisance
de ce « patron » dont le syndicalisme de posture ne peut plus
faire illusion qu’à ceux qui y ont quelque intérêt personnel : ne lui
a-t-il pas fait perdre, en douze ans, plus de la moitié de ses adhérents ?
Ses résultats ne s’amenuisent-ils pas à chaque élection professionnelle ?
Comme il a réponse à tout, il dira que la
désyndicalisation est un phénomène général. C’est vrai (Pabot
est un homme de vérité !). Mais à qui la faute ?
« Bien entendu, aux profs qui sont des imbéciles. »
Mais le syndicalisme de cogestion, le syndicalisme de
posture, le syndicalisme de cabinet, le syndicalisme de l’immobilisme, de
l’inaction, de l’inutilité, de l’inefficacité, de l’in-indépendance n’ont-ils pas aussi, et surtout, leur très
grande part de responsabilité ?
Bernard Pabot dit
vrai ; mais il oublie d’ajouter qu’il est un des maîtres d’œuvre de la
désaffection pour le syndicalisme.
Le SNCA e.i.L., syndicat souverain et indépendant, ne se laissera
pas dicter ses mandats et ses actions par sa fédération qui sous le fer de Pabot se comporte comme la FEN se comportait jadis à
l’égard du SNETAA et comme naguère la
FSU à l’égard du même SNETAA.
Paris, le 18 février 2005
Françoise Roche
Syndicats e.i.L Fédérés Unitaires
74, rue de la
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