Académie de Versailles
74 rue de la
Fédération
75739 Paris
cedex 15
Tél. : 01 45
67 33 85
e-mail :
snetaa.versailles@wanadoo.fr
UNE ANNEE D'ACTION POUR UN SYDICALISME LAIQUE, EFFICACE ET INDEPENDANT.
L'année scolaire 2000/2001 a été riche en
contradictions et en menaces pour l'enseignement
professionnel initial public et laïque:
q
par la nature des alliances entre les partenaires
politiques et le patronat pour une décentralisation totale de la formation
professionnelle et pour sa privatisation;
q
par la menace de plus en plus sensible dans les
actes du Ministre de l'Education Nationale de mettre notre corps d'enseignants
(PLP) en voie d'extinction et par celles qui concernent l'existence même de
lycées professionnels, de SEGPA,
d' EREA, et les pédagogies qui sont les leurs;
q
par la montée de l'autonomie des établissements et
leur privatisation via les groupements d'établissements publics (GIP),
l'autoritarisme hiérarchique et la précarité sous couvert de recrutement de
contractuels et de vacataires par les chefs d'établissements;
q
par la volonté de mainmise des partis politiques sur
le syndicalisme pour transformer les syndicats en courroie de transmission..
Face à ces dangers et à une
conception électoraliste du syndicalisme visant à éradiquer le SNETAA pour
permettre la mise à mal de l'enseignement professionnel, notre syndicat a pris
la décision de faire valoir ses droits légitimes sur la FSU, en y réaffirmant
les valeurs d'efficacité, d'indépendance et de laïcité, bafouées par l'actuelle
direction fédérale. L'objectif est donc de rassembler les défenseurs d'un syndicalisme indépendant,
dans le respect de la charte d'Amiens et de Toulouse, de se consacrer à la
défense et à la promotion des intérêts
matériels et moraux des
syndiqués, de défendre la spécifité
française de laïcité et
d'éducation face aux tentatives de déréglementation européenne, en
premier lieu la spécificité que constitue l'existence d'un enseignement
professionnel public et laïque de
formation initiale à temps plein.
Chaque adhérent doit agir et rester vigilant pour assurer dans l'intérêt de nos collègues,
de nos formations et de nos élèves, un syndicalisme indépendant des pouvoirs
publics, des idéologies ou des croyances, respectueux des revendications des
personnels, efficace dans la conquête d'améliorations matérielles, corporatives et pédagogiques.
Chaque adhérent de la FSU peut trouver sa place au sein de la FSU-EIL,
sans avoir à quitter son syndicat .
André SEMAAN
Secrétaire Académique
Sommaire :
1
Edito
2
Le mot du secrétaire
Départemental 92
3
Ma carrière au fil des mois
4
Mutations
5
Statistiques du mouvement intra
6
CA
7
ASA
8 Promotion d’échelon
9 Le droit de retrait
10 Drame de
Toulouse
11 Nouvelle
méthode de préparer les élections
12 Permanence de l’équipe Académique
13 Question /
Réponse
14 Sans
commentaire
2 - Le mot du secrétaire
départemental des Hauts de Seine ( Alain BISCAYE )
Interpellés
par les scandaleuses méthodes qu'emploie la direction fédérale de la FSU à
l'encontre du SNETAA, nous réaffirmons notre attachement au syndicalisme
indépendant issu de la charte d'Amiens. Nous n'acceptons pas aujourd'hui ce que
le SNETAA a rejeté en 1992 au moment de l'éclatement de la FEN: nous refusons
tout syndicalisme d'accompagnement des réformes patronales et gouvernementales
qui remettent en cause l'unité du service public, national et laïque,
d'enseignement dont le statut de fonctionnaire d'Etat des personnels enseignants
est le garant de l'indépendance. Nous
refusons la destruction des LP au profit des exigences de privatisation
de la formation professionnelle des jeunes au nom de la formation " tout au long de la vie" prônée
par l'Union Européenne.
Le SNETAA
affirme sa volonté de rester fidèle à ses mandats de toujours :
-
pour une formation professionnelle initiale à temps
plein, émancipée de toute tutelle patronale, dans les lycées professionnels
publics, les EREA, et les SEGPA;
-
pour un statut des PLP fonctionnaires nationaux et
contre la menace de corps unique d'enseignants de lycées polyvalents
territorialisés;
-
contre l'alternance école-entreprise et la dilution
de la formation initiale dans la "culture d'entreprise" au travers de
conventions de partenariat avec les organes patronaux et d'approches
territoriales ayant pour référence des plans régionaux de développement des
formation professionnelles des jeunes(P.R.D.F.P.J);
-
contre les mesures de tous genres(réforme
en collèges, par exemple), qui remettent en cause la spécifité des SEGPA,
l'orientation des élèves vers les LP;
-
contre la politique de
décentralisation-déconcentration, sur le plan pédagogique (maintien des
programmes et des examens nationaux) comme sur le plan corporatif ( droits à
mutation, mainmise sur les personnels de l'Education Nationale en faveur des
collectivités territoriales:T.O.S.);
-
contre la privatisation de la formation
professionnelle publique (par les GIP par exemple);
-
pour le rétablissement des horaires d'enseignement
dus aux élèves et le maintien de la valeur nationale de tous les diplômes de la
formation professionnelle initiale;
-
pour le recrutement des personnels d'éducation
titulaires, nécessaires au bon fonctionnement de l'enseignement public et en
particulier de nos établissements;
-
pour la titularisation des personnels à statut précaire( MA non garantis de réemploi, des contractuels, etc);
Et d'établir une concertation permanente pour l'action des forces
syndicales qui se réclament de la Charte d'Amiens et des principes républicains
et laïques, sur la base de cette plate-forme.
DOC A CONSERVER
MA CARRIERE
AU FIL DES MOIS – 1er TRIMESTRE
SEPTEMBRE |
· Signature de votre état de service (v.s) dont vous gardez une copie. · Stagiaires : préoccupez vous de votre reclassement pour la détermination de votre salaire. Le SNETAA vous aidera ! · Stagiaires en situation : réclamez votre « prime spéciale d'installation » auprès de l'intendance (environ 13000
francs) ! · Titulaires: déposez votre demande si vous êtes candidat(e) à un TOM ou à l'étranger (+ dossier syndical SNETAA) Voir BO du 6/9/2001 |
OCTOBRE |
·
Non titulaires: inscription aux concours PLP,
CPE … dès le
02/10/2001. ·
Titulaires : dépôt de votre demande de retraite, CPA
ou CFA. ·
Dépôt de la liste SNETAA
au Conseil
d'Administration (avant le 10/10), et votez SNETAA! ·
Titulaires : préparer votre dossier réadaptation-réemploi(+ dossier SNETAA) ·
TOM 2: Préparer votre demande (02/11) (+dossier SNETAA) |
NOVEMBRE |
·
Titulaires : il est temps de formuler les demandes
de travail à temps partiel pour 2002/12003. ·
Titulaires : si vous sollicitez un congé formation
pour 2002/2003, ne laissez pas passer la date: (+ dossier SNETAA). ·
Titulaires : accès à la hors classe, n'oubliez pas
votre inscription (et la fiche syndicale), ni de joindre les justificatifs
nécessaires. ·
Stagiaires . avez-vous vérifié votre
reclassement ? ·
Mutations / 1e affectation: début des réunions SNETAA
: Venez ! |
DECEMBRE |
·
Non titulaires :17/12,
date limite d'inscription aux concours ! ·
MA, Stagiaires, Titulaires: avez-vous retourné
votre fiche syndicale de promotion d'échelon au SNETAA
? ·
Si vous faites des HS, elles doivent être mises en
paiement. ·
Mutations/ 1e affectation : 15/12, début des demandes.
Participez aux réunions SNETAA pour une information sérieuse ! ·
Au conseil d'administration : les propositions de structures pour la
rentrée suivante doivent être débattues ( n'hésitez pas à utiliser le droit à l'heure
d'information syndicale !) ·
Réadhésion / Cotisation : si ce n'est pas fait , il est temps ! |
NOTA ‑ Pour l'instant, nous ne sommes pas en
mesure de vous donner les informations pour le 2ème et le 3ème trimestre, le
Rectorat n'ayant donné à ce jour aucun calendrier pour l'année scolaire.
SESSION 2002
CONCOURS DE RECRUTEMENT
INSCRIVEZ VOUS !
DATES DES INSCRIPTIONS A LA SESSION 2002 : DU 2 OCTOBRE au 17 DECEMBRE 2001 à 17
HEURES.
Http://www.education.gouv.fr/siac
Il est toujours possible de s’inscrire par Minitel : CODES A INSCRIRE SUCCESSIVEMENT 3614 EDUTEL Pour les académies de Paris, Créteil, Versailles ( SIEXAM clé 5555Y ).
4 -
MUTATION - INDI ….GESTION
Un « remède » ( ?) pire que le « mal » : la déconcentration de la gestion des PLP, CPE, etc...
On nous avait promis de soigner tous les maux. Et cette médecine présentée comme douce devait traiter toutes les difficultés antérieures supposées de gestion. Bref, une telle sollicitude à notre égard ne pouvait que laisser sceptique le SNETAA qui a récusé la thérapeutique même annoncée comme homéopathique.
Le SNETAA avait raison de rejeter cet antidote qui se révèle désormais irrémédiable. La panacée est devenue un poison sans rémission.
DES FAITS :
D'abord cette gestion devait
être créatrice de postes.
C'est faux. Il n'y a jamais eu autant de postes provisoires même à temps complet. Et même lorsque des postes budgétaires vacants existent, ils ne sont pas tous accessibles au mouvement selon un nouveau cadre de régulation des accès aux académies qui est une violation claire du droit au mouvement des personnels ( le Tribunal administratif a condamné le Ministère qui persiste !).
Ensuite, cette gestion devait
être plus transparente, équitable.
C'est faux. On n'a jamais vu autant d'arbitraire dans la gestion. Tous les postes ne sont pas accessibles au mouvement inter, tous les postes ne sont pas accessibles au mouvement intra.
On n'a jamais vu autant de postes « particuliers » où le choix des personnels se fait dans la non transparence totale, même avec un simple avis d'un chef d'établissement recruteur (pep4) ! Et ce qui s'annonce est encore pire !
On ne sait pas où on va arriver quand on mute ;c'est la mutation à l'aveugle (et même si le Conseil d'Etat a condamné le Ministère à ce sujet la gestion à l' « aveugle » se poursuit dans les faits). L'arbitraire s'est installé.
On ne peut plus faire de « Plan de carrière » puisque les barèmes changent tous les ans ainsi que les principes du mouvement. La déréglementation est en marche !
On ne peut plus se fier à des principes de gestion puisque chaque rectorat modifie comme il l'entend tous les cadres de gestion à sa guise chaque année .
On ne sait pas où sont les postes disponibles. Par exemple, après avoir obtenu à l' « aveugle » un poste de TZR, on doit formuler des vœux « indicatifs ». Problème : le rectorat ne publie pas les « blocs de moyens provisoires » ou les postes restés vacants, et pourtant connus. On frise le sadisme dans la rétention de l'information ! (Heureusement le SNETAA diffuse ces informations utiles aux collègues)
On n'a plus aucune garantie d'équité dans les recrutements . Je ne veux pas aller en SEGPA ou en EREA car je n'ai pas été formé, j'irai de force car le rectorat de Paris n'a pas décidé de les classer en « PEP » ! Pas plus qu’en établissement sensible ! Autre exemple : le recrutement actuel des chefs de travaux crée un précédent inacceptable : un tel est accepté alors qu'il ne fait pas fonction, unetelle est refusée alors qu'elle accomplit cette fonction depuis
des années: vous pensez arbitraire, gagné !
Ensuite, cette gestion serait
moins lourde et le calendrier amélioré.
C'est faux aussi. On ne formule plus une demande mais deux voire trois si on est TZR (postes précaires qui n'existaient pas) et on doit attester deux voire trois fois sa situation ! La première demande s'effectue pendant les vacances de février, la seconde pendant les vacances de printemps et la 3e en juillet ! Toujours pire !
on ne connaît le résultat qu'en avril pour le mouvement inter et vers la mi juin pour l’intra, et mi juillet ou fin août pour les TZR ! Scandaleux ! De plus et sans l'avoir demandé, ni avoir été informé(e) en temps et heure, on apprend par hasard début juillet que l'on se retrouve en complément de service dans un autre établissement pour lequel on n'a émis aucun choix
Insupportable !
Les commissions paritaires locales où siègent les élu(e)s du personnel ont été multipliées par quatre, ce qui constitue bien un gaspillage de temps et d'argent. Nous avons bien perçu qu'il y a une réelle volonté de remise en cause du paritarisme et du contrôle syndical pour aller vers la déréglementation et la gestion privée .
Pas étonnant que le SNETAA et d'autres syndicats de plus en plus nombreux contestent la déconcentration de la gestion qui a prouvé qu'elle était la porte ouverte à l’arbitraire !
De plus, le Ministère réfléchit à une solution où le chef
d'établissement aurait la haute main sur le recrutement de « ses » personnels à
durée limitée et accorderait à sa guise les promotions. Nous espérons que tous les collègues réagiront fortement contre ces
atteintes à tous les droits essentiels de notre métier et de
notre statut. A suivre.
STATISTIQUES DU MOUVEMENT
INTRA 2001 |
||||||
ACADEMIE D'ORIGINE |
ENTRANTS TITULAIRES |
ENTRANTS STAGIAIRES IUFM |
ENTRANTS DANS LES DEPARTEMENTS |
|||
|
|
|
78 |
91 |
92 |
95 |
AIX-MARSEILLE |
5 |
10 |
3 |
5 |
3 |
4 |
AMIENS |
2 |
13 |
3 |
|
4 |
8 |
BESANCONS |
1 |
1 |
1 |
1 |
|
|
BORDEAUX |
2 |
10 |
1 |
4 |
3 |
4 |
CAEN |
3 |
10 |
5 |
1 |
4 |
3 |
CLERMOND-FERRAND |
1 |
8 |
3 |
1 |
3 |
2 |
CORSE |
0 |
|
|
|
|
|
CRETEIL |
30 |
20 |
12 |
18 |
8 |
12 |
DIJON |
2 |
|
1 |
|
1 |
|
DOM/DIVERS |
23 |
|
4 |
5 |
3 |
11 |
LILLE |
0 |
13 |
5 |
2 |
1 |
5 |
LIMOGES |
6 |
12 |
3 |
7 |
5 |
3 |
LYON |
1 |
4 |
1 |
|
3 |
1 |
MONTPELLIER |
2 |
5 |
2 |
|
4 |
1 |
NANCY |
0 |
3 |
|
1 |
1 |
1 |
NANTES |
4 |
15 |
2 |
6 |
6 |
5 |
NICE |
1 |
|
1 |
|
|
|
ORLEANS |
2 |
12 |
2 |
6 |
2 |
4 |
PARIS |
13 |
4 |
3 |
|
10 |
4 |
POITIERS |
0 |
8 |
2 |
|
2 |
4 |
REIMS |
1 |
2 |
1 |
|
|
2 |
RENNES |
5 |
5 |
5 |
2 |
3 |
|
ROUEN |
3 |
4 |
2 |
1 |
2 |
2 |
STRASBOURG |
0 |
4 |
|
1 |
2 |
1 |
TOULOUSE |
0 |
24 |
3 |
9 |
9 |
3 |
VERSAILLES |
|
62 |
|
|
|
|
ENTRANTS/INTER |
107 |
249 |
65 |
70 |
79 |
80 |
|
78 |
|
58 |
49 |
58 |
64 |
MVT INTRA-DEPT |
91 |
|
1 |
31 |
1 |
|
|
92 |
|
10 |
3 |
27 |
10 |
|
95 |
|
3 |
1 |
10 |
26 |
|
|
|
|
|
|
|
TOTAL AFFECTATIONS PAR DEPARTEMENT |
137 |
154 |
175 |
180 |
||
|
|
|
|
|
|
|
|
78 |
14 |
|
|
|
|
NB DE TZR PAR DEPT |
91 |
19 |
|
|
|
|
|
92 |
14 |
|
|
|
|
|
95 |
16 |
|
|
|
|
« NE PAS JETER » !
Lors de différentes démarches administratives vous avez déjà
remarqué que l'on vous demandait de fournir pour la millième fois tel ou tel
imprimé sans lequel l'acte sollicité ne peut pas prendre corps !
Ainsi fonctionne encore notre administration au XXIe siècle !
Par exemple : une collègue postule pour la hors‑classe PLP. Il existe des éléments de barème pour départager les candidats. Parmi ceux‑ci notre collègue sera obligée de fournir la preuve de son admission au concours PLPI en 1971 et d'une admissibilité au concours PLP2 en 1987, et c'est pourtant bien le même Ministère de l'Education Nationale qui lui adressé une preuve. Rien n'y fait, il faudra qu'elle atteste, peut‑être chaque année, par une copie de ces documents cette réalité lorsqu'elle postule à cette promotion. Alors à quoi sert le fameux « dossier administratif » ? Quoi qu'il en soit, l'absence de ces éléments peut être pénalisante pour la carrière.
Nous conseillons donc de conserver précieusement tous les éléments administratifs de carrière car à un moment ou l'autre il faudra fournir‑attester‑prouver pour un concours, une mutation, une promotion, une contestation, la retraite...
Croire que tout va de soi serait oublier que tout acquis est le résultat d'une action syndicale permanente à tous les niveaux.
• Dans chaque établissement nous demandons aux collègues du SNETAA de prendre toute leur place dans le conseil d'administration et de présenter une liste avec une profession de foi présentant clairement nos objectifs de défense du service public laïque d'enseignement et de formation professionnelle, de ses personnels, du droit, des diplômes, et notre ferme opposition à toute déréglementation et privatisation. Peu après la rentrée, la profession de foi adaptée à l'établissement doit être rédigée et largement diffusée, et affichée sur le panneau syndical SNETAA.
• Même si nous connaissons les limites des décisions de cette instance, nous ne devons pas oublier que c'est aussi là que se prépare l'organisation de la vie au quotidien dans l'établissement.
• Alors, si vous ne voulez pas que d'autres décident à votre place ce qui ne serait pas bon pour vous, prenez toute votre place active au CA (Il n'y en a que 3 par an !).C'est aussi une responsabilité de chaque syndiqué(e).
« L'ASA »,avantage spécifique d'ancienneté, était attribué aux collègues exerçant en ZEP pour « récompenser » la difficulté de la tâche. Cela permettait de gagner un mois par an en supplément pour la promotion d'échelon. C'est fini ! Après les grands discours sur la violence à l'école, la réalité : seuls les collègues exerçant dans les « zones violence » toucheront cet avantage, 10% de ceux qui la percevaient. C'est injuste et incohérent : comment vouloir favoriser l'affectation dans les établissements difficiles si aucun avantage n'est accordé pour les courageux(ses) volontaires ! Le SNETAA critique cette « marche en crabe » d'un Ministre dont les faits détruisent les discours de façade.
8 - PROMOTION
D'ECHELON PLP.
Gérer sa carrière c'est aussi se préoccuper de sa notation, tant administrative que pédagogique. Aucun intérêt à ralentir sa carrière et à perdre du temps et de l'argent !
Le SNETAA vous demande donc d'être attentif à cet élément majeur de promotion d'échelon. A titre d'information, vous trouvez ci‑dessous les notes nécessaires pour atteindre les échelons correspondants au grand choix ou au choix en 2000/2001
Grade |
PROMO ECHELON |
GRAND CHOIX |
CHOIX |
ANCIENNETE |
||||
NbrePromouvables |
Nbre Promus |
Barème dernier promu |
Nb Promouvables |
Nbre Promus |
Barème dernier promu |
|
||
PLP1 |
5 |
|
|
|
|
|
|
1 |
6 |
|
|
|
|
|
|
|
|
7 |
|
|
|
|
|
|
|
|
8 |
1 |
|
|
1 |
1 |
|
1 |
|
9 |
|
|
|
1 |
1 |
|
1 |
|
10 |
1 |
|
|
|
|
|
|
|
11 |
|
|
|
|
|
|
|
|
S/TOTAL |
|
2 |
|
|
2 |
2 |
|
3 |
PLP2 |
3 |
|
|
|
|
|
|
108 |
4 |
|
|
|
|
|
|
118 |
|
5 |
185 |
56 |
71.5 |
|
|
|
124 |
|
6 |
131 |
39 |
74.5 |
111 |
79 |
72 |
33 |
|
7 |
158 |
48 |
77.2 |
115 |
82 |
74.3 |
32 |
|
8 |
147 |
44 |
81.4 |
83 |
59 |
77.6 |
18 |
|
9 |
127 |
38 |
83.5 |
98 |
70 |
80.5 |
32 |
|
10 |
143 |
43 |
88.2 |
94 |
67 |
83.3 |
25 |
|
11 |
171 |
51 |
91.7 |
96 |
68 |
87.6 |
25 |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
S/TOTAL |
|
1062 |
319 |
|
597 |
425 |
|
515 |
TOTAL G |
|
1064 |
319 |
|
599 |
427 |
|
518 |
Si vous constatez, à l'échelon correspondant, que vos notes sont inférieures, demandez une inspection pour faire revaloriser votre note et surveillez votre note administrative.
Pour la défense des personnels, comptez sur le SNETAA !
Le protocole du 28 juillet 1994 (point I.4) a prévu
l'insertion du droit de retrait au profit des fonctionnaires et agents relevant
de son champ d'application.
Les articles 5-6 à 5-9 ont traduit réglementairement ce
point du protocole directement inspiré des dispositions de la loi no 82-1097
du 23 décembre 1982 intégrées dans le Code du
travail au profit des salariés de droit commun (article L 231-8 à L
231-9), elles-mêmes reprises par la directive cadre européenne no 89-391
CEE du 12 juin 1989 du Conseil des communautés européennes, concernant la
mise en oeuvre des mesures visant à promouvoir l'amélioration de la sécurité et
de la santé des travailleurs au travail (articles 8-4 et 8-5).
Selon les dispositions du décret, le fonctionnaire ou
l'agent se voit reconnaître un droit de retrait de son poste de travail face à
un danger grave et imminent pour sa vie ou sa santé, sans encourir de sanction
ni de retenue de traitement ou de salaire (voir schéma général à l'annexe no I
de la présente circulaire).
La notion de danger doit être entendue, par référence à la
jurisprudence sociale, comme étant une menace directe pour la vie ou la santé
du fonctionnaire ou de l'agent, c'est-à-dire une situation de fait en mesure de
provoquer un dommage à l'intégrité physique de la personne :
Le danger en cause doit donc être grave et susceptible de
produire un accident ou une maladie entraînant la mort ou paraissant devoir
entraîner une incapacité permanente ou temporaire prolongée ;
Le caractère imminent du danger implique la survenance d'un
événement dans un avenir très proche quasi immédiat.
Il y a donc danger grave et imminent, lorsque la personne
est en présence d'une menace susceptible de provoquer une atteinte sérieuse à
l'intégrité physique d'un fonctionnaire ou d'un agent, dans un délai très
rapproché.
La notion de danger grave et imminent concerne plus
spécialement les risques d'accidents, puisque l'accident est dû à une action
soudaine entraînant une lésion du corps humain. Les maladies sont le plus
souvent consécutives d'une série d'événements à évolution lente et sont, a priori, hors champ.
L'exercice du droit de retrait impose préalablement ou de
façon concomittante la mise en oeuvre de la procédure
d'alerte telle qu'elle résulte de l'article 5-6, alinéa 1 et de
l'article 5-7, alinéa 1.
A) LA PROCÉDURE D'ALERTE
Le fonctionnaire ou l'agent signale immédiatement à
l'autorité administrative (chef de service) ou à son représentant toute situation de travail dont il a un motif
raisonnable de penser qu'elle présente un danger grave et imminent pour sa vie
ou sa santé, ainsi que toute défectuosité dans les systèmes de protection
(premier alinéa de l'article 5-6). A cet égard, même si le décret ne
l'impose pas, il apparaît tout à fait opportun qu'un membre du CHS compétent
soit informé de la situation en cause.
De même, un membre du CHS qui constate un danger grave et
imminent, notamment par l'intermédiaire d'un fonctionnaire ou d'un agent qui a
fait usage du droit de retrait, en avise immédiatement l'autorité
administrative (chef de service) ou son représentant (premier alinéa de
l'article 5-7).
Dans les deux hypothèses, il convient que ce signalement
soit recueilli de façon formalisée par le biais du registre spécial mentionné à
l'article 5-8 et tenu sous la responsabilité du chef de service. Un modèle
de registre spécial figure en annexe II de la présente circulaire.
B) L'EXERCICE DU DROIT DE RETRAIT
A la suite du signalement d'un danger grave et imminent soit
par l'agent directement concerné soit par un membre du CHS, l'autorité
administrative ou son représentant doit procéder sur le champ à une enquête.
Si le signalement émane d'un membre du CHS, celui-ci doit
obligatoirement être associé à l'enquête. La présence d'un membre du CHS doit
cependant être préconisée lors du déroulement de l'enquête, quel que soit le
mode de signalement du danger grave et imminent en cause.
En toute hypothèse, l'autorité administrative doit prendre
les dispositions propres à remédier à la situation du danger grave et imminent,
le CHS compétent en étant informé.
En cas de divergence sur la réalité du danger ou la manière
de la faire cesser, l'autorité administrative a l'obligation de réunir
d'urgence le CHS compétent, au plus tard, dans les vingt-quatre heures,
l'inspecteur du travail territorialement compétent et désigné dans les
conditions mentionnées au point II-2-B2, paragraphe 3, supra, assiste de plein droit à titre consultatif à la réunion de
ce CHS.
En dernier ressort, l'autorité administrative arrête les
mesures à prendre et met, si nécessaire en demeure par écrit l'agent de
reprendre le travail sous peine de mise en oeuvre des procédures statutaires,
dès lors que la situation de danger grave et imminent ne persiste plus, ou que
le retrait a été considéré comme étant injustifié.
D'une façon générale, le droit de retrait du fonctionnaire
ou de l'agent doit s'exercer de telle manière qu'il ne crée pas pour autrui une
nouvelle situation de danger grave et imminent (article 5-6, alinéa 3, du
décret). Par « autrui », il convient d'entendre toute personne
susceptible, du fait du retrait de l'agent, d'être placée elle-même dans une
situation de danger grave et imminent pour sa vie ou sa santé. Il peut donc
s'agir de collègues de l'agent, mais aussi, le cas échéant, de tiers tels que
les usagers du service public. Quant au caractère nouveau de la situation de
danger, celle-ci peut être identique mais concerner un tiers, tel un collègue
de travail ; la situation pourrait par contre présenter un contenu
différent dans la mesure où elle concernerait un usager.
Enfin, pour ce qui concerne les agents non fonctionnaires,
l'article 5-9 du décret prévoit à leur profit le bénéfice du régime de la
faute inexcusable de l'employeur tel que défini aux articles L 452-1 et
suivants du Code de la Sécurité sociale (1), dès lors qu'ils auraient été victimes d'un accident du
travail ou d'une maladie professionnelle alors qu'eux-mêmes ou un membre du CHS
avaient signalé au chef de service ou à son représentant le risque qui s'est
matérialisé.
Ce dispositif qui relève du régime
général de la Sécurité sociale permet, dans les conditions posées par les
articles L 452-2 à 452-5 du Code de la Sécurité sociale (1), à l'agent victime de bénéficier d'une indemnisation
complémentaire du préjudice qu'il a subi.
C) LES LIMITES A L'EXERCICE DU DROIT DE RETRAIT
(Article 5-6, dernier alinéa)
L'exercice de certaines missions
de service public peut être incompatible par nature avec l'usage du droit de
retrait.
Il en va ainsi des missions liées
directement à la sécurité des personnes et des biens exécutées dans le cadre
notamment du service public des douanes, de la police, de l'administration
pénitentiaire et de la sécurité civile.
L'usage du droit de retrait dans
ce cadre serait de nature à compromettre directement l'exécution même des
missions du service public concernés, aboutissant à la
mise en jeu de l'existence de ces services publics.
L'article 5-6, dernier
alinéa, du décret précise que la détermination de ces missions exclues de
l'exercice du droit de retrait pour les agents amenés à les remplir, doit
intervenir sur la base d'arrêtés interministériels du ministre chargé de la
Fonction publique, du ministre chargé du Travail et du ministre dont relève le
domaine d'activité concerné. Les projets d'arrêtés devront, en outre, être
soumis pour avis au CHS central compétent ainsi qu'à la commission centrale de
l'hygiène et de la sécurité du Conseil supérieur de la Fonction publique de
l'Etat.
9
10 - DRAME DE TOULOUSE:
LE COURAGE DES LYCEENS DES LYCEES PROFESSIONNELS
Le
SNETAA Toulouse veut revenir sur le drame qui vient de frapper les élèves, les
étudiants, les personnels et les structures scolaires de notre ville.
Le
bilan est très lourd; les établissements scolaires ont été durement
touchés ; deux Lycées Professionnels ont été ravagés. Un lycéen
professionnel mahorais inscrit au LP Gallieni dans le cadre d'une convention
entre le Territoire de MAYOTTE et l'Académie de TOULOUSE, a péri.
Il
y a une réalité dont nul média n'a parlé jusqu'à présent, ni ne parlera
peut-être: le courage de jeunes garçons et de jeunes filles, rapporté par nos
collègues professeurs de ces deux lycées restés sur les lieux pour aider leurs
élèves et leurs collègues. Ces jeunes que le système relègue souvent dans une
catégorie injustement dépréciée « d'élèves de LP », le véritable courage dont
ils ont fait preuve démontre combien ils savent être
mûrs et impliqués lorsque d'autres démissionnent.
Ainsi
au milieu du désarroi le plus complet, de la destruction et de la mort,
vendredi 21 septembre 2001, dès les premiers instants de ce véritable
cauchemar, alors que l'ordre est donné d'évacuer les établissements scolaires
et que les secours ne sont pas encore arrivés, alors que la psychose gagne avec
la panique, alors que certains pouvoirs publics ont connu quelques
défaillances, la majorité des lycéens du LP Gallieni et du LP Françoise situés
à moins de 500 mètres de l'usine AZF, ont fait preuve du plus grand courage et
d'un réel sang froid : ces lycéens n'ont pas fui, ils ont soutenu leurs
camarades les plus atteints ; ils ont su faire les gestes décisifs pour
sauver des vies ; ils ont soutenu les blessé(e)s et calmé les désespoirs
des uns et des autres.
Le
SNETAA veut absolument souligner la hauteur des comportements humains
remarquables de ce jeune blessé soutenant son camarade grièvement atteint, des
autres lycéens et lycéennes aidant les institutrices de l'école maternelle
voisine, calmant et encadrant les petits enfants affolés en attendant l'arrivée
des parents, d'autres encore transportant les blessé(e)s
vers les hôpitaux avec leur sens du concret et du décisif qu'ils tiennent peut
être de conditions de vie pas toujours très faciles.
Tout
le monde doit savoir que ces jeunes des Lycées de Gallieni et de Françoise ont
secouru, aidé, assisté, en dépassant leur angoisse de savoir un des leurs aussi
touché ou de revoir le logement familial dévasté. Leur courage est remarquable.
Comment
ne pas citer de la même manière nos collègues enseignants titulaires et
stagiaires IUFM des deux établissements, qui se sont mobilisés immédiatement
malgré choc, blessures et au mépris du danger. Après avoir au mieux mis en
sécurité leurs élèves, ils ont porté secours, pansé les plaies, réconforté comme
ils le pouvaient élèves, collègues enseignants et non enseignants.
Le
SNETAA (FSU‑EIL) tenait à souligner la valeur de ces actes individuels ou
collectifs et à saluer comme il se doit, le sang‑froid et la dignité de
tous dans d’aussi dramatiques circonstances .
Message Alain FONT
Secrétaire Académique du SNETAA Toulouse
Face à
l'étendue des dégâts infligés aux biens des personnels et de leur famille,
devant la hauteur des dépenses que ceux‑ci auront à assumer, le SNETAA
FSU e.i.L. demande aux collègues, sympathisants,
adhérents ou militants, de s'associer en
adressant leurs dons au :
SNETAA ‑ Solidarité
74 rue de la Fédération
75015 PARIS
CCP 14 906 3 7 N 020 PARIS
avec la mention : Solidarité
TOULOUSE.
11 - Nouvelle
méthode de préparer les élections !
« Sacrifier la liberté et
l’indépendance syndicale pour une recomposition politique »
Voici quelques extraits
d’une correspondance entre le conseiller
du Ministre de L’Education Nationale et Monsieur le Recteur :
« Par
lettre citée en référence, vous m'interrogez sur l'incidence quant à la
composition du comité technique paritaire de votre académie d'une éventuelle
recomposition du paysage syndical née des relations entre la FSU et le
SNETAA. »
« Dans
l’hypothèse où la FSU ferait usage de ces membres qu'elle a désignés, vous me
demandez s'il conviendrait de prendre acte de ce changement, y compris si sa
fédération alors des personnels adhérents au nouveau syndicat SNUEP qui n'a pas participé aux
dernières élections professionnelles et ne comprend aucun élu. »
« L'article
6, le' et 2è` alinéa du décret N'82‑452 précise que "sous réserve
des dispositions du premier alinéa de l'article 11 du présent décret, les
représentants du personnel au sein des comités techniques sont désignés
librement par les organisations syndicales de. fonctionnaires remplissant les
conditions exigées aux articles L.411‑3 et L411‑22 du Code du
Travail et regardées comme représentatives du personnel au sens de l'article LI
3 3 ‑2 du Code du Travail au moment où se fait
la désignation. »
« A cet effet, pour
chaque service, groupe de services ou circonscription appelés à être dotés d'un
comité technique en exécution des articles 2 à 4 du présent décret, un arrêté
du ministre intéressé établit la liste des organisations aptes
à désigner des représentants et fixe 1‑3 nombre des sièges de
titulaires et de suppléants attribués à chacune d'elle, compte tenu du nombre
de voix obtenues lors de l'élection des représentants du personnel dans
les commissions administratives paritaires. »
« En application du
décret n° 85‑299 du 27 février 1986 et de l'arrêté du 23 avril 1986, la
compétence vous a été déléguée pour mettre en œuvre les dispositions
réglementaires précisées au 2ème alinéa de l’article 8. »
« il est donc loisible à
cette fédération de démettre certains membres qu'elle avait librement désignés
(article 8, 3éme alinéa) et de les remplacer, pour la durée du mandat restant à courir,
par d'autres, étant souligné que ceux‑ci peuvent être ou non membres
d'une organisation syndicale, fonctionnaire ou agent non titulaire. »
(Conseiller en Stratégie politique auprès du Ministre de L’Education Nationale)
12 -
Permanence de l’équipe Académique DU SNETAA VERSAILLES
Vous pouvez nous joindre au : 01 45 67 33 85
-
Lundi :
TRAN Dao ( Conseil
juridique)
-
Mardi :
VAN BAAR Jérôme ( Maitres Auxiliaires et Contractuels)
-
Mercredi :
DAMIRI Yolande ( SEGPA- AIS)
-
Jeudi :
LAKHASSI Nasr ( Vie
d’établissement –Internet )
-
Vendredi :
LITAIZE Bruno (Stagiaires IUFM , Antony)
BISCAYE Alain ( Dossiers
établissements et CTPA)
- Tous les jours : André SEMAAN .
Secrétaire Académique : André
SEMAAN
Responsables Départementaux :
LAKASSI Nasr
(78)
GUENIFFEY Sébastien (91)
BISCAYE Alain (92)
TRAN Dao (95).
Vos commissaires Paritaires :
André SEMAAN, Patricia
VETTESE, Albert PETIT, Jean Paul LARUELLE,
Hamida VAN MELLE,
Sébastien GUENIFFEY, Nicolas REVOL, Alain BISCAYE.
DEMANDE D’INFORMATION
SNETAA - VERSAILLES
Le SNETAA
répond à vos interrogations.
Pour faciliter
la tache des militants qui vous répondent vous voudrez bien utiliser cette
fiche (courrier ou télécopie). Merci
NOM :………………………………………… Prénom :
…………………………...
Spécialité :……………………………………. Etablissement :…………………….
Adresse
Personnelle :……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Tél :……………………………
Sujet abordé :…………………
QUESTION |
REPONSE |
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