Annexe 1 au relevé de décisions du Secrétariat national du 11 février 2005

 

Les comptes fantastiques du SNCA e.i.L 

 

Depuis un an, la rumeur prétend que les comptes du SNCA e.i.L. sont négatifs, et de façon impressionnante.

Cela est possible

Mais le SNCA e.i.L est dans l’incapacité totale de vérifier sur quel fondement repose cette rumeur. En effet, depuis sa création en juillet 2001 sous l’appellation de SNETAA Certifiés Agrégés e.i.L., à aucun moment le SNCA e.i.L. n’a eu accès à son fichier d’adhérents *, au montant de leurs cotisations, à l’utilisation de cet argent et à son exacte ventilation.

 

Pas plus que de ses décharges, le SNCA e.i.L. n’a eu jusqu’à ce jour la maîtrise de son argent, et encore moins de ses comptes.

 

L’argent des adhérents du SNCA e.i.L. est encaissé par le SNETAA qui se rembourse au passage du coût des services qu’il rend ainsi ; puis il verse le reste à la Fédération EIL, ce qui est tout à fait illégal. Une fédération syndicale n’est pas habilitée à recevoir les cotisations d’adhérents individuels. C’est au syndicat de leur choix qu’elles doivent aller. Ce sont les syndicats qui se fédèrent et qui versent une quote part des cotisations de leurs adhérents à leur fédération. Telle est la loi.

 

      Mais Bernard Pabot n’en a cure. Il fait « voter démocratiquement » ses décisions, en fermant le bec à quiconque tente une remarque. On ne sait jamais : la remarque pourrait se transformer en objection ! Rappelons la procédure « démocratique » qui est suivie :

  1. Il bougonne un « Tout le monde est d’accord », à peine interrogatif,
  2. mais accompagné d’un regard circulaire et péremptoire et d’un hochement de tête affirmatif,
  3. immédiatement suivis d’un mouvement provocant et impératif du menton.

Grâce à quoi, chacun dans l’assistance est dispensé même d’opiner du chef !

 

C’est donc ainsi que le patron du SNETAA et d’EIL a fait main basse sur le modeste magot du SNCA e.i.L. et des autres Syndicats e.i.L. Fédérés Unitaires. Mais tout est bon à prendre quand ce qu’on prend, même indûment, peut permettre d’étoffer la clientèle du patron !

 

Bernard Pabot est donc le seul, avec le trésorier fédéral Jean-Marc Galloo, son obligé, à connaître l’encaisse et à y puiser. Il lui est donc loisible, au gré des circonstances et de ses caprices, de dénoncer les entreprises prétendument dispendieuses de tel**ou telle secrétaire général-e d’un syndicat e.i.L.

Il arrive que le trésorier fédéral, pour faire plus vrai, fournisse un certain état des dépenses, par exemple celles relevant des publications. Mais comme il ne fournit pas le montant de l’encaisse, cette pratique, plutôt que de la bonne gestion comptable, relève du conditionnement psychologique. Au mieux, elle est vaine, au pire, elle est malhonnête.

Bien évidemment, Bernard Pabot, qui est prudent***, utilise, pour accréditer la rumeur des « comptes fantastiques », des méthodes diverses qui s’apparentent toutes, son manque d’imagination l’y obligeant, à l’utilisation du « bouclier humain ».

 

A la demande du Secrétariat national du SNCA e.i.L., un exemple de ces méthodes lui sera présenté par écrit lors de sa prochaine réunion.

 

 

 

* Pour avoir les adresses sur étiquette de ses adhérents afin de leur envoyer BAC, le SNCA e.i.L. doit obtenir l’autorisation du secrétaire national du SNETAA en charge de l’organisation de ce syndicat …

** Le secrétaire général du SNATOS e.i.L. va avoir droit très bientôt, semble-t-il, à ses comptes fantastiques …

*** Certains diraient « couard ».