Une brillante carrière
2ème épisode : la fin de l’omerta
Bernard Pabot,
se camouflant derrière EIL, a lancé, au mépris de toute règle de déontologie
syndicale, un appel à referendum aux adhérents du SNCA e.i.L.. Bien entendu, les instances du SNCA e.i.L., installées lors du
congrès de Paris de février 2003, ne lui ont donné mandat pour lancer une telle
adresse.
Imaginons un instant qu’en juin 2001,
Gérard ASCHIERI, fort du soutien de la FSU et de son syndicat d’origine, le
SNES, se soit permis de lancer un appel de ce genre aux adhérents du SNETAA
pour participer aux assises de l’Enseignement Professionnel qui ont vu la
naissance officielle du SNUEP.
De même que les astronomes captent toujours
les derniers grondements du BIG BANG à l’origine de notre cosmos, nous aurions
encore dans les oreilles les tonitruances des rugissements scandalisés de Pabot !
Et il croit que je vais me taire !
Je devrais me taire alors qu’il viole le
droit, librement consenti et légitimé par la Constitution française, des adhérents
du SNCA e.i.L. à choisir leur syndicat ?
Je devrais me taire alors qu’il vole,
grâce à des complices et clients stipendiés, le fichier des adhérents du SNCA e.i.L., au mépris de leurs droits et libertés ?
Je devrais me taire alors qu’il immole à
ses intérêts, bassement mais authentiquement, particuliers, privés et
personnels le syndicalisme indépendant, efficace et laïque porté par les
valeurs d’AUTREMENT et les principes d’e.i.L. ?
Je devrais me taire à cause de mes « manquements » !
Ils sont nombreux en effet : quand
les collègues, en difficulté sur le terrain, me demandent de prendre part à
leur lutte, je vais avec eux et j’interviens, au nom du SNCA e.i.L., auprès des
pouvoirs publics, fussent-ils concentrés en la seule personne du Premier Ministre.
Lui, dans ces cas-là, il menace de prendre son téléphone pour appeler le
ministère ou les rectorats afin qu’on ferme la porte définitivement aux
porteurs de revendications ! Le moindre conseiller technique de son
organisation qui prend la peine de démêler un dossier pour aider un collègue en
but aux tracasseries de la hiérarchie est un jean foutre, un flemmard et un
incapable !
Le syndicalisme, selon Saint Bernard,
n’est en effet pas du tout destiné à défendre les intérêts matériels et moraux
des adhérents, des personnels et des salariés (ce que nous dit pourtant la Charte
d’Amiens) : il est fait pour permettre au « système Pabot » de vivre autant que Pabot
lui-même - et après lui le déluge !
Or le « système Pabot »
est un détournement du syndicalisme, de ses objectifs et de ses
moyens au profit des intérêts de l’ego ( !), vantard et cynique, du
chef soi-disant charismatique.
L’évidence aveuglante du
« système Pabot » explique peut-être pourquoi
il a été si mal perçu jusqu’à ce jour, sauf –ou y compris ? – pour
ses bénéficiaires collatéraux…
Grâce à ma vue basse et à mes lunettes
roses, je l’ai étudié en détail et je vous ferai part de cette étude dans une
prochaine livraison.
Françoise Roche
qui n’a aucune honte à se prévaloir de son mandat de
secrétaire générale du SNCA e.i.L.