Conseil Syndical National
Secrétariat
National
Paris, le 12 avril 2005
Objet : Congrès
National extraordinaire
Cher-e
camarade,
Par décision du Conseil Syndical National (CSN) du 1er
avril 2005 et à l’examen des circonstances, sera réuni le 3 mai 2005 le Congrès
National extraordinaire.
Les circonstances.
En effet, ce sont ceux qui, en 2001, ont sollicité la
création du SNCA qui, aujourd’hui, veulent le faire disparaître en l’intégrant
au syndicat des PLP.
Rappel des faits.
Le syndicat souhaite un appui fédéral pour ne pas
rester isolé. Il fait appel à des militants AUTREMENT venus du SNES pour qu’ils
créent un syndicat sur le secteur des lycées et collèges. Ces militants acceptent
de prendre en charge la mise en place de ce syndicat, fondé sur les valeurs
d’AUTREMENT qui sont liées aux principes de l’Indépendance syndicale et de la
laïcité.
Pourquoi ?
Le SNETAA malgré la création des syndicats e.i.L.,
dont le SNCA, est en perte de vitesse : en 2002 il a perdu des voix, bien
que restant encore le 1er syndicat de PLP, et ses adhérents
diminuent inexorablement.
Ex. : début des années 90 il a 18000 adhérents et
ses scores électoraux tournent autour de 60% des suffrages exprimés.
Aujourd’hui, il a à peine plus de 9000 adhérents et n’a
recueilli que 34 % des suffrages en 2002.
.
Cela signifie que la représentativité du SNETAA s’affaiblit et que les prochaines élections
s’annoncent très difficiles.
Bernard Pabot a été obligé de laisser le secrétariat
général du SNETAA, mais il lui faut une bouée de sauvetage, et cette bouée,
c’est le corps des certifiés et des agrégés, donc le SNCA !
Il lui faut donc mettre la main sur
notre syndicat avant les élections professionnelles de décembre 2005. Il lui
faut donc, aussi, récupérer les moyens et décharges du SNCA en discréditant et
en évinçant sa direction d’origine élue régulièrement.
Pour que la spoliation soit complète, il faut aussi un congrès
« d’opérette » qui bafoue les valeurs du syndicalisme, qui se moque
des personnels et qui nie le droit des
adhérents à se choisir librement leurs responsables.
Par qui ?
Le maître d’œuvre de la tentative de captation du SNCA
est donc Bernard Pabot, qui s’est autoproclamé seul secrétaire général
d’EIL, ancien secrétaire général du SNETAA (… et principal responsable de son
déclin) dont il est resté le véritable
maître. Le secrétaire général en titre, Christian Lage, est, comme Bernard
Pabot, un PLP qui ne s’intéresse au SNCA
que dans un souci électoraliste. Pour le reste, les deux chefs n’ont aucunement
l’intention de se préoccuper de la défense des intérêts matériels et moraux des
certifiés, des bi-admissibles et des agrégés.
Qu’un secrétariat fédéral, dont la composition n’inclut
aucun membre de nos corps de certifiés et d’agrégés, ose s’adresser directement
aux adhérents d’un des syndicats de la fédération est une forfaiture
commise à l’encontre du pacte fédéral, des syndicats qui y ont souscrit et de
leurs adhérents qui les avaient mandatés pour fonder ce pacte.
Le SNCA, et lui seul, peut, par ses instances élues, décider un Congrès National extraordinaire.
La forfaiture s’ajoute donc à l’ingérence
qui est une des pires turpitudes auxquelles puisse s’abaisser une
organisation syndicale !
C’est pourquoi, la Secrétaire Générale du SNCA,
en accord avec le Secrétariat et le Bureau, et en
application de la décision du
Conseil Syndical National du 1er avril 2005
convoque un Congrès National extraordinaire le 3 mai 2005.
En application de l’article 8 des statuts, le Secrétariat
Général du SNCA a mandaté la Secrétaire
Générale pour engager toute procédure
légale contre la convocation illégale d’un congrès (dit extraordinaire) de spoliation,
décidée par B. Pabot et voté par trois autres personnes (qui composent en tout
et pour tout la direction de la fédération !)
Il est très dommageable, alors que la loi FILLON va
s’abattre sur les personnels et leurs conditions de travail, que B. Pabot
sévisse encore et qu’il oblige un syndicat comme le SNETAA à se lancer dans une
telle opération de pillage contre un syndicat de son propre camp ! (Il est vrai que Pabot a toujours conservé son
pouvoir ainsi, du temps de la FEN, du temps de la FSU, et maintenant d’EIL …)
Il est vraiment étonnant que derrière les visées
électoralistes, qu’au-delà des avantages particuliers, pour ne pas dire des
rentes de situation à préserver, aucun des responsables nationaux ou
académiques du SNETAA ne s’élève contre
de telles pratiques continuées !
Ils ne pourront pas dire, en tout cas, qu’ils ne savaient pas …
En créant le SNCA, Gérard Guillon et moi-même,
travaillant depuis des années ensemble dans le même établissement pour aider
les collègues qui nous en faisaient la demande, nous étions bien loin de penser
que de telles motivations pouvaient exister ! Depuis 2001, avec chacun d’entre vous et les bonnes volontés de
militants des autres syndicats e.i.L. nous avons fait avancer, par nos actions,
nos interventions, nos publications, les valeurs du syndicalisme indépendant,
qui tire son indépendance même et son efficacité de sa constante proximité avec
les personnels, au service des certifiés, des bi-admissibles et des agrégés,
dans le respect des valeurs de l’indépendance syndicale et de la laïcité.
Pour que notre, votre syndicalisme reste
possible, qu’il puisse vivre et grandir dans la logique des valeurs et de
l’adhésion au SNCA, aucun-e d’entre vous ne doit hésiter pour répondre, d’une façon ou d’une autre, à la présente
convocation au Congrès National extraordinaire du 3 mai 2005, le seul
légitime, le seul qui est à même de représenter votre engagement.
Cher-e camarade, ta réponse peut prendre deux
formes : tu es présent-e, ou tu fais parvenir ton mandat au siège du SNCA
(en suivant les explication techniques jointes).
Cher-e
camarade, en ces temps difficiles, je t’adresse mon salut syndical le
plus fraternel en sachant compter sur ta solidarité.
Par mandat du CSN du 1er avril 2005
Pour le Secrétariat National
Françoise Roche
Secrétaire Générale
SNCA 5, rue Clisson 75 013
PARIS
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